Sélection du message

La DGPR pour les Nuls !

Les entreprises vont devoir mettre en conformité leurs procédures et leur système d’information pour appliquer   la nouvelle réglem...

mercredi 12 août 2015

Aventure Collaborative #1 : Capitaliser et partager le contenu d'une conférence

Et si nous partagions nos aventures collaboratives ...

L'objectif de ce billet est de vous faire partager une aventure collaborative vécue récemment avec mes partenaires canadiens Joël MUZARD, Loïc RICHARD et Michel BOUCHER.

Un petit retour en arrière

Le 25 juin 2015, HEC MONTRÉAL invite Pierre GIORGINI, Président-Recteur  ¹ de l’Université Catholique de Lille .

Joël MUZARD est le seul d'entre-nous à participer physiquement à cette conférence.

Pierre GIORGINI est l'auteur de l'ouvrage, la TRANSITION FULGURANTE

il illustre une brillante analyse des impacts engendrés par l'arrivée de nouvelles technologies numériques et les usages collaboratifs induits par le changement de modèle dans lequel nous sommes entrés de plein pied.

C'est ici que débute notre aventure collaborative. Le premier usage numérique que Joël utilise pour partager, avec Loïc, Michel et moi-même, le contenu de cette conférence est l'enregistreur audio de son smartphone.

A l'issue de la conférence, les capsules audio sont partagées sur l'espace collaboratif de l’équipe du Co-Lab du Savoir.

L’oeuvre collaborative de formalisation

Dès réception des capsules audio, Loïc est le premier à en prendre connaissance. Son premier travail consiste à formaliser les éléments essentiels de la conférence sur une carte conceptuelle; ils serviront à alimenter nos futurs travaux du CAFÉ DES CONNAISSANCES.

La carte est accessible pour que chacun puisse l'enrichir de son point de vue issu de l’écoute des capsules audio.

La carte conceptuelle partagée est le second usage numérique ² utilisée dans cette aventure collaborative. 

Cet usage permet à chacun d'entre-nous de formaliser son point de vue, de commenter la vision de l'orateur, la vision des 3 autres, d'enrichir les points de vues avec des références externes.

Le travail collaboratif est effectué en toute liberté, sans aucune censure; il respecte les contraintes de disponibilité de chacun d'entre-nous.

Les barrières géographique et temporelle n'existent plus, chacun d'entre-nous avance à son rythme en gardant à l'esprit que ce travail collaboratif doit être mis en ligne sur le blog du Co-Lab du Savoir avant le prochain Café des Connaissances ³.

Cette transparence favorise la créativité et l'efficacité de nos travaux. Elle guide nos initiatives communes depuis 2006.

Quelque soit le sujet de nos travaux, le leadership est variable, la confiance qui nous anime permet de s'appuyer tacitement sur les compétences les mieux adaptées d'un de nous 4 au regard des tâches à effectuer.

La phase de validation de l’oeuvre collaborative

La dernière étape de cette aventure consiste à valider la carte conceptuelle et le texte à poster sur notre blog. Pour cela, nous organisons une séance de Work Out Loud en visio-conférence sur Hangout.

Le Work Out Loud permet à chacun d'exprimer à voix haute, son point de vue sur la validation des éléments co-produits.

Cette séance collaborative entre la France et le Canada permet de valider la charte éditoriale, d'illustrer l'article, de vérifier les sources externes, de valider les réseaux sociaux où sera diffusé l'article.

En général, la séance de Work Out Loud s'appuie une carte conceptuelle partagée sur la plateforme de social learning WebIdeaPro  ; elle sert à capitaliser tous nos échanges et nos actions. 

En simultanée nous écrivons à plusieurs le texte du billet sur un document google-doc, Loïc met à jour le site.

Une validation collégiale de l’ensemble est réalisée.

La diffusion de l’oeuvre collaborative

Nous arrivons au bout de cette aventure collaborative. 

Pour l’équipe du Co-Lab du Savoir, cela a permis de :
  • Capitaliser les éléments essentiels d'une conférence où seul l'un d'entre-nous a pu y assister
  • Alimenter nos réflexions pour les prochains café des connaissances
  • Améliorer nos pratiques Collaboratives
  • Partager avec les abonné(e)s de nos réseaux respectifs.

Et pour tous nos contacts, ils profitent d'un dossier qu'ils peuvent enrichir et partager à leur tour. 

L'aventure collaborative continue !
Et vous, organisez-vous des aventures collaboratives similaires à celle présentée ici ?


  1. depuis le 1er juillet 2012 
  2. Tous les mois, la plateforme WebideaPro est utilisée pour concevoir les cartes conceptuelles 
  3. Prévu le 17 Septembre 2015 
  4. Plateforme Web de Collaboration en ligne 

lundi 10 août 2015

Êtes-vous un Concept Mapper, un Mind-Mapper ?


Posons les bases du dilemme

Depuis que j'utilise ces 2 méthodes de formalisation des connaissances, je suis confronté aux visions partisanes des utilisateurs de chacune des communautés.

Pour les différencier dans cet article, je vous propose de les distinguer en leur attribuant un nom particulier.
  • les Concept Mappers (partisans des cartes conceptuelles)
  • les Mind-Mappers (partisans des cartes mentales)

Pour ma part, je participe aux 2 communautés et j'utilise les 2 démarches. 

Les Concepts Mappers s'appuient sur les travaux menés dans les années 1970 par Joseph NOVAK, chercheur et professeur du Florida Institute for Human and Machine Cognition







Les Mind-Mappers, quant à eux s'appuient sur les travaux menés à peu près à la même période par Tony BUZAN, psychologue diplômé de l'Université de Colombie-Britannique au Canada.

Je ne connais pas la source du positionnement partisan de chacune des communautés. Mais peu importe, mes propos ici vont illustrer les différences d'usages des 2 approches. 


La suite de la lecture vous permettra de faire votre propre opinion et de peut-être explorer une nouvelle voie.

Car quoi qu'en disent les partisans de chacune des approches, il n'y en a pas une qui est meilleure que l'autre. Depuis que je les utilise je les trouve complémentaires. 

En ce qui me concerne, les usages de la carte conceptuelle s'arrêtent là où les usages de la carte mentale débutent !

Les usages de la carte conceptuelle 

La carte conceptuelle est totalement adaptée pour décrire un sujet complexe, une organisation étendue, un nouveau concept.

Le fait qu'il n'y ait pas de sujet central, comme dans une carte mentale, ouvre le champs du possible. Par ailleurs les liens sont porteurs de sens et ils peuvent-être multiples entre toutes les idées ou tous les mots-clés formalisés sur la carte.

J'utilise les cartes conceptuelles pour : 
  • cartographier Qui-Fait-Quoi ou Qui-Sait-Quoi dans une organisation
  • illustrer un changement profond d'organisation (transformation numérique, nouveaux modes de management, uberisation, etc.)
  • concevoir un nouveau produit ou service
  • animer le café des connaissances avec mes partenaires canadiens
  • Mettre en perspective les différences entre 2 approches !
  • etc..

Les usages de la carte mentale 

La carte mentale, quant à elle prend le relais pour explorer plus en détail un des éléments que vous avez pu formaliser dans une carte conceptuelle ou sur un autre support.

Son sujet central impose une limite exploratoire mais favorise l'analyse en profondeur du sujet à traiter. 

En revanche, Les sujets d'une carte mentale peuvent être enrichis grâce à une bibliothèque d'icônes (drapeau, priorité, symboles particuliers, etc.); ce qui n'est pas le cas pour une carte conceptuelle.

L'utilisation de liens entre les sujets est possible mais reste délicate, compte-tenu de la structure arborescente d'une carte mentale.

C'est le support idéal pour formaliser des connaissances précises à diffuser. 

Les règles de formalisation d'une carte mentale facilitent l'appropriation de la connaissance. 

En effet le lecteur accède aux sources essentielles des savoirs que l'on souhaite qu'il s'approprient. 

La représentation circulaire favorise la vision holistique du sujet concerné.

J'utilise les cartes mentales pour : 
  • formaliser des connaissances 
  • prendre des notes lors d'un interview, d'une réunion, d'une conférence
  • organiser les tâches d'un projet
  • résumer un livre ou un article que je viens de lire
  • écrire un article ou un livre 
  • rassembler les ressources d'un sujet particulier (articles déjà parus, vidéos Tedx d'un thème particulier, acteurs influents, etc)
  • etc.

Les points communs aux 2 approches

Les 2 approches s'appuient sur des éléments communs tels que :
  • mots-clés 
  • illustrations des concepts (images, vidéos,sons)
  • liens vers des ressources externes
  • notes internes
Pour finaliser ce tour d'horizon des 2 approches, je résumerai de manière humoristique mon point de vue des 2 communautés par :

La communauté des Concepts Mappers est majoritairement composée de cerveaux droits qui cherchent à s'organiser

et la communauté des Mind-Mappers est composée majoritairement de cerveaux gauche qui souhaitent devenir plus créatifs.

Dans mon cas, la dichotomie que je vous propose dans ce billet me libère de toute vision partisane aux regards des communautés concernées.

En revanche, un élément majeur manque à l'appel, la vision dynamique des éléments formalisés par les 2 approches

La troisième voie 

C'est pour cela que depuis, quelques années, j'ai rajouté un troisième élément, à ma panoplie, pour cartographier les connaissances. 

Il s'agit du social-graphe, une approche de visualisation dynamique qui permet de redessiner le réseau sémantique d'un domaine de connaissances en naviguant sur les éléments qui le constituent.

Cette navigation dynamique apporte une vision holistique des liens sémantiques existants dans le domaine de connaissances.

Je l'utilise notamment pour :
  • démontrer les impacts et les conséquences si l'on se sépare d'un des éléments du graphe (départ d'un collaborateur, suppression d'une ressource documentaire, réorganisation d'un service, etc.)
  • mesurer le réseau d'influence entre des acteurs 
  • visualiser les variations temporelles 
  • etc.
Cette démarche ne se substitue pas aux 2 autres approches décrites précédemment; elle est totalement complémentaire et s'appuie sur les éléments décrits dans les 2 autres types de cartographie. 

Elle va prendre à mon avis une place de plus en plus importante dans les démarches et outils d'aide à la décision. 

La croissance exponentielle des informations accessibles (Big Data) amplifie le besoin d'avoir accès facilement à une vision dynamique du sujet étudié. 

Et vous désormais, où vous situez-vous : Concept Mapper, Mind-Mapper ou Social-Grapher ?



mercredi 5 août 2015

Les cartes mentales et le Knowledge Management #Humanknowledge #collabdusavoir

L’utilisation des cartes mentales 

en KNOWLEDGE MANAGEMENT

Aujourd’hui j’ai le plaisir de partager avec vous, un des mes articles paru dans le magazine USING MINDMAPS édité par Faizel MOHIDIN .
Faizel MOHIDIN

Ce magazine anglophone, publie mensuellement des retours d’expériences sur l’usage des cartes mentales.

Dans cet article, en ce qui me concerne, j’illustre l’utilisation des cartes mentales dans le cas d’un entretien de succession.

L’entretien de succession est une démarche de KNOWLEDGE MANAGEMENT que j’ai conçue et mise en oeuvre depuis 2006.


Elle permet de :
  • Extraire les connaissances tacites d’un collaborateur ou d’une communauté de pratique
  • Rendre ces connaissances explicites pour les collaborateurs qui souhaitent se les approprier
  • Planifier un plan d’action chiffré des transferts de connaissances à effectuer
  • Mesurer l’appropriation des connaissances par les collaborateurs concernés

Les bénéfices apportés par l’utilisation des cartes mentales

J’utilise les cartes mentales et les cartes conceptuelles au quotidien. 

Que ce soit pour un usage professionnel ou personnel, les cartes mentales m’apporte une vision circulaire synthétique et détaillée des éléments qui constituent les interviews que je met en oeuvre pour extraire les connaissances d’un collaborateur.

Vous allez surement réagir sur un des éléments de la phrase ci-dessus.
Comment peut-on avoir une vision synthétique et détaillée sur un même support !!!?.
C’est là, la force des cartes mentales, elles permettent d’organiser et de travailler sur des concepts, des idées, des mots-clés, etc.
Elle facilite l’enrichissement des éléments concernés par :
  • des images, des vidéos qui illustrent clairement un concept, une idée….
  • des liens externes qui enrichissent les sujets
  • des notes écrites ou des notes audio pour illustrer les sujets d’éléments complémentaires
  • des tâches à effectuer


Pour conclure, je vous invite à cliquer sur ce lien pour accéder à l’article et vous abonner au mensuel gratuit publié par Faizel.